Les Lunes de Terra / 2. De surprise en surprise

Roman (Terminé)|Les Lunes de Terra / 2. De surprise en surprise

Description

Public :  Tout public

" Je m’appelle Béroc. Béroc d’Émeraude. Je suis l’Aïrétion de la Lune d’Émeraude, un prétendu héros élu pour sauver Terra. La vérité est tout autre. Un homme n’est pas un héros lorsqu’il échoue à réaliser la tâche qui lui a été dévolue. Ou qu’il entraîne ceux qu’il aime dans une tourmente dont il est la cause.
Je me refuse à partager mon fardeau. Mais les évènements qui ont suivi en ont décidé autrement… "

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Editions Syndrome de la Plume |
Support :  Papier
Format : 
Prix :  16,00 €
Les Lunes de Terra / 2. De surprise en surprise
Les Lunes de Terra / 2. De surprise en surprise Editions Syndrome de la Plume
Support :  Papier
Dépôt légal :  -
Publication :  16/02/2020
Format : 
ISBN-13 :  9782957235223
ISBN-10 :  -
Prix :  16,00 €
Poids :  -
Couleur :  Noir & Blanc
Pages :  -
Langue :  Français
Accessibilité :  -

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    Dernière modification le 08/05/2020
    CHAPITRE 1

    Le Siège

    Le poisson se débattait furieusement dans le bec du cormoran. Depuis plusieurs minutes, l’infortuné prisonnier tentait de s’arracher à la prise qui enserrait son corps et l’emmenait loin de l’océan. Déjà le manteau d’humidité qui recouvrait ses écailles s’estompait, asséchant ses chairs, le précipitant vers un destin commun à beaucoup de ses congénères : une fin gastronomique dans laquelle il tiendrait bien involontairement le premier rôle. Fermement décidé à ne pas donner suite à une carrière aussi courte que malheureuse, le poisson se risqua à assener un dernier coup de queue, soutenu dans son action par un instinct de survie s’affirmant toujours davantage malgré le déclin de ses forces. Dans son ultime sursaut, l’appendice toucha au but. Le cormoran piailla, une douleur cuisante à l’œil, avant que son cri ne s’étranglât en un râle de dépit : sa proie lui avait échappé et plongeait à présent droit vers le sol.
    Explorateur malgré lui, le nouveau poisson volant découvrit sous ses yeux un paysage inédit, qui changeait radicalement des paysages marins qu’il connaissait. Au-dessous de lui, une étrange étoile de mer géante, couleur de roche, étirait ses quatre bras pour refouler paresseusement les mers qui l’entouraient. Il n’en avait jamais vu d’aussi grande. Et plus il s’approchait, plus elle grossissait. Jusqu’à découvrir en son centre de minuscules organismes qui s’agitaient en tous sens, sans logique, grouillant dans ces curieux rochers. Les organismes grossirent à leur tour, se déplaçant sur deux jambes, courant de tous côtés vers des destinations connues d’eux seuls. Le gigantesque rocher central qui leur tenait lieu d’habitation avait une architecture surprenante, se dressant sur un promontoire rocheux, dont le centre prenait la forme de deux cuvettes séparées par un mur.
    À son immense terreur, il s’aperçut que sa chute se poursuivait droit dans l’une de ces cuvettes, la plus haute. Derrière lui, un cri de colère retentit : son ennemi battait furieusement des ailes à sa poursuite, tentant de récupérer son menu bien peu coopératif. Aucun des choix restants le satisfaisant, l’infortuné explorateur des cieux se résolut toutefois à préférer les immensités du vide plutôt que l’étroitesse acide d’un estomac aviaire. Fendant les airs, il se tendit vers son ultime but : le sol. Qui se déroba au-dessous de lui.
    À peine eut-il le temps d’entendre quelques sons épars qui vibrèrent jusqu’à ses ouïes, avant que la lumière du jour ne s’évanouisse dans une subite noirceur. Et qu’un choc puissant ne l’assomme. Avant de perdre connaissance, il eut juste conscience d’une chose : son pire ennemi ne l’avait pas suivi…

    Jusqu’au dernier moment, le cormoran crut qu’il allait rattraper sa pitance. Peine perdue, elle disparut dans un puits de cette citadelle qu’il survolait régulièrement. Il rouvrit brusquement ses ailes pour freiner sa chute. Mais la margelle était beaucoup plus proche de ce qu’il avait prévu. Beaucoup trop proche.

    [Extrait coupé pour raison technique - Désolé -]

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